Bonjour,
Je m’appelle Yann Trividic et je suis artiste, éditeur et doctorant en informatique. J’habite à Montreuil (en France) et officie entre le LISN (à Gif-sur-Yvette) et Césure (à Paris). Vous êtes sur mon site web, bienvenue. J’ai fini les Beaux-Arts de Paris en juin 2022 et je me suis rendu compte que je n’avais pas envie de recourir à Instagram pour être visible sur Internet. Pour autant, je suis tout à fait disposé à ce qu’on me propose des projets. Il fallait donc trouver une alternative. Avant, le nom de domaine yanntrividic.fr appartenait à un monsieur qui était créateur de sols et qui portait le même nom que moi. Son contrat avec l’Afnic a expiré et il ne l’a pas renouvelé. La décision est donc prise : c’est moi qui prendrai sa suite. Le problème, c’est que je n’ai pas encore eu le temps de développer quelque chose de très structuré. Ce texte a pour visée de vous sustenter d’ici là — tout en regroupant des liens vers mes boulots hébergés aux quatre coins du web.
Édition Je fais partie des éditions Burn~Août. Il y a quelques temps, j’ai publié une traduction pour elles. J’ai aussi développé Padatrad en leur nom ; il s’agit une fabrique éditoriale sur-mesure dédiée à la traduction collective — on en parle jusque sur France Culture ! C’est avec ce logiciel que nous avons traduit collectivement La Morale de la Xerox, qui est sortie en janvier et qui est le fruit de sept ateliers que nous avons animé à la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine. Avant ça, j’ai travaillé pour C&F éditions. J’ai réalisé pour eux des maquettes en web-to-print, développé des outils plus ou moins ambitieux, et plein d’autres trucs. D’ailleurs, cet intérêt pour les outils m’a fait me rapprocher de PrePostPrint, dont je suis membre. Vous l’aurez compris, j’aime bien l’édition.
Recherche En plus de concevoir ces objets, j’écris. Parfois, j’essaie de comprendre des phénomènes comme celui de l’émergence des idées sous la douche. À d’autres moments, je m’intéresse au langage et à l’écriture, comme dans mon livre sur l’histoire de la sténographie et ses usages potentiels à notre époque. Comme pour la traduction, j’organise et anime des ateliers autour de la sténo, cette fois pour transmettre les bases de ces systèmes d’écriture. Bref, la recherche aussi c’est cool et j’aime bien. D’ailleurs, je commence ces jours-ci un doctorat dont le sujet porte sur les fabriques éditoriales collaboratives single-source (Padatrad en est une). Si ce sujet vous intéresse, il existe une captation vidéo (en anglais) d’une conférence que j’ai donnée au début de mon doctorat à l’ÉSADGV et qui résume encore bien ces questionnements. Cette thèse, je la mène au LISN, dans l’équipe ex‑situ (UPSaclay, CNRS, Inria) sous la direction de Michel Beaudouin-Lafon et Wendy Mackay. Peut-être qu’un jour ce site servira de carnet de recherche, mais on en est encore loin. On verra bien. En tout cas, si vous voulez discuter de logiciels éditoriaux collaboratifs, contactez-moi, on prendra un café.
Art Je fais aussi de l’art. Agathe Boulanger et Signe Frederiksen m’ont récemment invité à prendre le temps d’en parler sur *Duuu Radio, dans un format particulièrement généreux. En général, ma pratique consiste en des performances assez discursives. Le code m’aide à les mettre en forme et à structurer les informations qu’elles convoquent. La dernière performance en date consistait en une visite guidée où j’exposais et cartographiais les relations d’entraide qui existaient entre mes camarades d’école. Pour ce faire, j’ai développé un ensemble de programmes qui m’aidait à étudier le réseau que ces relations constituaient. Le projet est totalement libre ; n’hésitez pas à vous l’approprier et à l’utiliser dans votre communauté. Avant ça, j’ai donné des conférences-performances. Il y en a eu une à l’isdaT avec Liv Schulman où je développais la notion de boucle du silicium (ou comment le silicium est un être à part entière) et une autre sur le bonheur, où l’objectif était de déterminer à quoi ressemblerait la journée qui me rendrait le plus heureux. Cette dernière a débouché sur une publication scientifique dans la revue Formules. Toujours dans ce même champ, lors d’un exposé-conférence-performance-concert avec l’Ircam, j’ai mis des mots sur les paroles en yaourt de Valentin Bonnet. En plus de ça, j’ai aussi fait des livres, beaucoup sont visibles dans un portfolio caduc qu’il faudra un jour que j’actualise.
J’ai pas tout dit, et pas tout montré. Si vous pensez que ça peut vous être utile, il y a d’autres éléments de contexte dans ce CV que j’essaie tant bien que mal de maintenir. Et sinon, envoyez-moi un mail. Je me suis aussi récemment mis sur Mastodon, où j’essaie d’être un peu actif — vous pouvez aussi me joindre par ce canal-là.